Du sud de la Calabre au marathon des visites italiennes

Le 25 mars 2014 nous sommes donc revenus sur le continent et avons un programme italien chargé. Notre objectif est de parcourir un grand nombre de lieux d’exception : la côte amalfitaine, Pompéi, Rome, Sienne, Florence, Bologne, Venise et j’en passe.

Nous remontons donc « rapidement ». Nous sommes à Castrovillari au nord de la Calabre. C’est bien tombé que nous roulions car le temps est pluvieux, les giboulées de mars.

Le 26 mars 2014 encore une journée consacrée presque exclusivement à la route. Partis de Castrovillari nous sommes sur la côte amalfitaine en fin de journée. En cours de route nous faisons une escale à Padula, village classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous parcourons rapidement ce village pour nous rendre en bord de mer. C’est à Erchie que nous dormons cette nuit. C’est très tranquille et petit. Nous imaginons sans peine qu’en saison ce village est inaccessible surtout aux camping-cars.

Le 27 mars 2014 c’est parti pour le marathon des visites. Aujourd’hui nos sandwichs à la main nous voilà parcourant la côte amalfitaine à bord d’Hercule. Les paysages sont magnifiques dommage que le ciel gris ne nous permette d’apprécier les couleurs de la mer avec le soleil. Puis nous arrivons à Pompéi. C’est incroyable de voir l’état de conservation de cette ville. Nous sommes admiratifs, certains plus que d’autres. Ce qui est super dans cette aventure c’est que les cours du CNED font souvent référence à des sites que nous visitons. Emilie a étudié l’histoire de Pompéi en histoire de l’art récemment. C’est super pour eux mais aussi pour nous.

Le 28 mars 2014 au programme aujourd’hui visite de Naples. Mais nous avons pris la décision de parcourir la ville en camping-car. A défaut de découvrir les monuments à pied nous nous imprégnons de la vie napolitaine qui est très vivante. Nous avons un autre objectif aujourd’hui, nous rendre chez le réparateur Rimor pour effectuer quelques menus travaux nécessaires. Notre journée s’achève donc avec une nouvelle pompe et une nouvelle caissette. Ce n’était pas du luxe d’autant que le prix et l’accueil sont vraiment au rendez-vous. Alors à tous les voyageurs qui auraient besoin dans la région de Naples nous vous conseillons « Europa caravan ».

On vous tient au courant. On vous embrasse et à très vite.

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Salut à tous,

deux nouvelles vidéos pour partager un peu de notre quotidien

Bises à tous

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En route vers l’Etna

Le 20 mars 2014 aujourd’hui c’est le printemps, nous visitons Syracuse, classé au patrimoine mondial. Nous parcourons le quartier d’Ortygie situé sur la presqu’île qui se situe tout au bout de Syracuse. Le duomo est de toute beauté. Et comme notre guide préféré nous l’a suggéré, nous nous sommes perdus dans les ruelles. Encore une fois comment ne pas apprécier une ville comme celle-ci ? Mais comme dans toute ville touristique il est difficile de se stationner gratuitement alors nous préférons faire quelques kilomètres pour nous garer en bord de mer, d’autant que demain nous courons. Nous avons une vue imprenable sur Syracuse mais aussi sur la raffinerie de pétrole juste derrière.

Le 21 mars 2014 même si les raffineries sont proches nous nous régalons à courir ce matin et à rester sur la plage en début d’après-midi. Les enfants se baignent, pour de vrai, ce n’est pas juste un plongeon rapide mais un vrai bain de mer. Il est temps de nous rendre à Catane. Nous sommes un peu pressé par le temps car nous espérons toujours faire l’excursion sur l’Etna et c’est ce week-end ou jamais. Alors la visite est rapide mais nous permet d’apprécier le duomo, on en a vu des plus beaux et les rues « anciennes », la ville a été détruite 9 fois (tremblements de terre ou éruptions volcaniques). Tout comme Palerme ce n’est pas les grandes villes que nous aimons le plus en Sicile mais plutôt les petits villages plus typiques et surtout moins peuplés. Nous passons la nuit à Aci Trezza, une dizaine de kilomètres au nord de Catane.

Le 22 mars 2014 malgré une matinée classique nous découvrons des enrochements de laves dans la mer ce qui nous rapproche un peu plus du fameux volcan. En début d’après-midi nous reprenons la route et arrivons à 1900 mètres sur l’Etna. Nous découvrons des cratères : c’est super beau et génial de se promener au cœur du volcan. Cependant nous nous demandons toujours si nous irons demain faire la visite guidée.

Le coût est de 60 euros par personne comprenant : le téléphérique, un trajet en 4x4 et une balade d’une heure environ. Pour prendre notre décision nous nous renseignons auprès d’un couple d’hollandais qui en vient. Ils nous font partager leurs photos et nous découvrons que la balade est limitée car le volcan est en activité en ce moment et que malgré une vue plus proche, c’est surtout de la fumée que nous voyons. Par contre ils nous apprennent que d’en bas on voit une coulée de lave. Alors ni une ni deux, nous reprenons la route et descendons dans la vallée pour profiter de cet instant magique. Comme dit Edgar « si on nous avait dit qu’on verrait ça avant de partir nous ne l’aurions pas cru ».

Le 23 mars 2014 Antoine a très envie de revoir la coulée de lave observée hier mais d’un peu plus prêt. Après avoir parcouru la carte, nous découvrons un chemin de randonnée qui est susceptible de nous permettre d’apprécier le phénomène. Malheureusement le temps couvert et la randonnée à travers une forêt ne permettent pas de profiter une dernière fois de cette vision féérique. Cependant nous sommes très contents d’avoir marché 2h30 sur un chemin fait de cendres volcaniques (bien évidemment froides). Sur les bords de route ces mêmes cendres volcaniques tapissent les murets et les chemins non empruntés. Des locaux nous expliquent qu’elles proviennent d’une éruption ayant eu lieu il y a un an.

Le 24 mars 2014 et bien notre séjour en Sicile s’achève mais avant de partir il nous reste à visiter Taormina, le « Saint Trop’ » de la Sicile. Effectivement c’est une ville très huppée, 30 euros les 3 heures de parking. Alors nous nous contentons d’une photo souvenir et reprenons la route. En fin de journée nous sommes à Scilla, sur le continent. La tempête sévit en fin de journée et nous sommes aux premières loges pour admirer les rouleaux de la mer avec le château en surplomb.

On vous tient au courant. On vous embrasse et à très vite.

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D’un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco à l’autre

Le 16 mars 2014 nous devons vous avouer que nous sommes dans le creux de la vague. Nous commençons à souffrir de la promiscuité et comme le temps ne nous permet pas de lézarder en bord de mer, nous avons l’impression d’être tout le temps à la recherche de quelque chose. Ce matin nous prenons notre temps et allons sur internet pour échanger avec la famille, ça fait du bien. Nous avançons en début d’après-midi vers la vallée des temples mais savons que le prix (10 euros par personne) ne nous permettra pas de visiter ce site. Cependant nous voulons les voir quand même de loin. A l’entrée du parc nous découvrons une foule incroyable. Renseignements pris, le site est gratuit aujourd’hui, d’après ce que j’ai compris c’est la fête des fleurs. Alors évidemment comment louper une occasion comme celle-là, on se gare et on part à l’assaut de ce site. C’est superbe malgré toute la foule. Après cette visite, il est temps de se poster pour la nuit et nous trouvons en bord de mer après avoir traversé les embouteillages.

Le 17 mars 2014 le temps est splendide nous n’avons pas vu un nuage de la journée. Nous profitons donc de ce climat pour faire une grande balade sur la plage. N’ayant plus rien à se mettre sous la dent nous reprenons la route, le frigo plein, nous trouvons une autre plage à Falconara. C’est en contemplant le coucher de soleil que notre journée s’achève.

Le 18 mars 2014 encore une journée très ensoleillée mais le petit vent frais nous rappelle que nous ne sommes que mi-mars. Nous avons un peu profité de la plage avant d’arriver à Ragusa, ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco (il y en a 7 autres dans la région, nous ne pourrons toutes les voir). Nous passons 2 heures à arpenter successivement ville haute et ville basse. On comprend facilement pourquoi ce site est classé, l’authenticité de cette ville ancienne est prenante. Nous faisons quelques kilomètres pour nous stationner face à Modica (également classé à l’Unesco) et son majestueux duomo illuminé.

Le 19 mars 2014 on dirait que le temps n’est pas décidé à changer du coup c’est grand soleil du matin au soir. Alors pour optimiser la journée nous visitons avant le repas Modica et après Scicli (très dur à prononcer), tous deux classés à l’Unesco. On comprend pourquoi c’est encore une fois superbe. Puis nous trouvons en bord de mer une plage pour la fin de journée. Les garçons s’éclatent dans le sable tandis qu’Emilie et Antoine vont sur internet. On a trouvé un wifi libre, c’est la première fois depuis que nous sommes arrivés en Italie. Avec le beau temps l’humeur est meilleure et c’est tant mieux pour nous tous.

On vous tient au courant. On vous embrasse et à très vite.

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De la côte ouest au sud de la Sicile

Le 12 mars 2014 ce matin le soleil brille et nous sommes aux premières loges pour voir les marins vendre leurs poissons sur le port. Il est temps de se rendre à la réserve naturelle de Zingaro pour faire notre fameuse balade. Et bien aucun regret d’avoir patienté jusqu’à aujourd’hui. Il nous faut 4h30 pour parcourir cette côte bordée de criques toutes plus belles les unes que les autres et prendre un peu de repos à mi-chemin. La vue sur la baie de Castellammare Del Golfo rend la promenade très plaisante d’autant que le temps est magnifique.

Le 13 mars 2014 ce matin c’est travaux pratiques du CAP coiffure. L’étudiant a des progrès à faire mais la cliente est quand même satisfaite de ne plus ressembler à un cocker. Puis nous visitons Erice, village médiéval perché à près de 750 mètres d’altitude. La visite nous plait beaucoup avec les ruelles pavées pleines de charme et la vue sur la baie de Trapani. Une fois terminée, nous arrivons à Trapani pour passer la nuit. Après quelques courses chez les commerçants locaux, conseillés par notre guide de chevet, nous voilà prêt à nous mettre à table. Entre antipasti, pannelles (triangles de farine de pois chiche) et arancini (boulettes de riz farcies) nous sommes gavés. Comme vous le constatez, nous continuons à bien profiter de l’Italie aussi bien du point de vue culturel que de celui gastronomique.

Le 14 mars 2014 les enfants font leur  récréation au marché aux poissons où nous nous ravitaillons pour les repas à venir. Ce midi se sera sardines et ce soir thon fumé et crevettes (2kg devraient suffire). Après être rassasiés nous arpentons les rues et ruelles de Trapani avant de reprendre la route pour Marsala. Nous faisons deux étapes :

• la première pour admirer les moulins à vent les salines Ettore et Infersa dans la lagune du Stagnone
• la seconde chez un producteur de Marsala où nous dégustons du vin et faisons quelques emplettes.

En fin de journée nous découvrons la ville de Marsala et dégustons nos crevettes qui sont délicieuses surtout accompagnées d’un bon verre de vin blanc sicilien.

Elle est pas belle la vie ?

Le 15 mars 2014, les enfants sont un peu fatigués donc ce week-end c’est repos. Un petit jogging quand même mais nous prenons notre temps aujourd’hui. Nous roulons tout de même jusqu’à Sciacca que nous découvrons en fin de journée. Un samedi bien ordinaire en somme.

On vous tient au courant. On vous embrasse et à très vite.

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Sur facebook sur la page "visitmatala" notre Hercule un des premiers touristes de l'année

Hercule : "je suis le camping-car le plus à droite de la rangée de 4"

https://www.facebook.com/visitmatala?ref=ts&fref=ts

La côte nord de la Sicile

Le 9 mars 2014 nous continuons la route du nord qui longe les bords de la mer Tyrrhénienne et nous conduit à Cefalu. Il fait un temps splendide et la ville est très animée de quoi nous rappeler que nous sommes dimanche. Nous voulions monter sur la Rocca mais c’est fermé et payant alors nous rebroussons chemin et visitons la ville parsemée de ruelles étroites, voir très, très étroites. Le duomo est de toute splendeur. La balade en front de mer, le lungomare, est très sympa. Tout au bout de la jetée une vue imprenable sur Cefalu et son rocher.

Le 10 mars 2014 nous sommes prêts pour notre heure de jogging hebdomadaire quand l’orage éclate. Emilie et moi sommes tellement déçues  mais heureusement la pluie cesse et nous pouvons nous adonner à notre sport de la semaine (pour celles et ceux qui ne nous connaissent pas c’est ironique). Le temps n’est pas si terrible que ça aujourd’hui, il ne pleut pas et la température est douce. En route pour Palerme que nous visitons en 3h30 et plusieurs kilomètres à pieds avalés. Nous n’avons pas été emballés par cette ville cependant la cathédrale est de toute beauté, le quattro canti et les magnolias monumentaux du jardin Garibaldi nous ont enchantés. Il est 19h pour nous, soit 18h heure locale, et nous ne souhaitons pas dormir en centre ville alors nous parcourons une trentaine de kilomètres et sommes en bord de mer, pas très loin de l’aéroport. Nous verrons demain si ce choix a été judicieux.

Le 11 mars 2014 pas déçus de notre choix de bivouac car aucune nuisance sonore et en plus le site est très joli, coincé entre montagne et mer. Antoine va plonger et ramène quelques oursins, nous n’apprécions pas plus que ça. Puis nous reprenons Hercule qui nous conduit tout droit à la réserve naturelle de Zingaro. Comme prévu elle ferme à 16h (il est 14h) nous décidons donc de remettre à demain cette longue promenade de 14 km. Bien nous en a pris car il se met à pleuvoir à peine une demi heure plus tard. Nous sommes revenus sur nos pas et sommes à Castellammare Del Golfo. Comme il pleut  Antoine et les enfants font un jeu de société tandis que je brave les éléments pour visiter ce joli village. Je suis récompensée de mon courage car la pluie cesse à peine 15 minutes plus tard. Je suis bien contente de cette visite qui m’aura quand même pris un peu plus d’une heure. Ce soir c’est pizzas partie car nous sommes garés sur le port juste à coté d’une pizzeria.

                                                                                           

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Arrivée en Sicile

Le 6 mars 2014 orages et pluies fortes nous ont accompagnés une bonne partie de la nuit, mais au réveil le soleil brille. Nous écourtons légèrement l’école car nous souhaitons voir les deux statues de bronze qui ont forte réputation à Reggio Calabria. En effet « les célèbres bronzes de Riace sont deux statues exceptionnelles non seulement par leur rareté, mais aussi par leur extraordinaire finesse d’exécution ». Elles ont passé près de 2500 ans au fond de l’eau et n’ont été découverte que dans les années 1970. (Le guide du routard, Italie du sud, édition 2013, p.436 et 437). La visite est payante (5 euros par adulte, free pour les enfants), du coup Antoine ne verra pas les bronzes (choix familial) mais qui peut dire que c’est un malheur. Certes elles sont superbes et bien conservées mais le prix nous semble injustifié, en tout cas pour des profanes comme nous. Il est temps de nous rendre à la gare maritime pour prendre le ferry qui nous amène en Sicile, à Messine, que nous atteignons dans l’après-midi, moyennant 95 euros pour l’aller et le retour (valable 3 mois). Nous décidons de visiter le cimetière qui est somptueux puis faisons quelques kilomètres vers le sud pour trouver un bivouac pour la nuit. C’est pas top mais calme contrairement à Messine qui est une ville très, trop, vivante pour nous.

Le 7 mars 2014 journée chargée : après l’habituelle école nous voilà de retour à Messine pour admirer le spectacle du campanile, « la plus grande horloge astronomique du monde » (Le guide du routard, La Sicile, édition 2013). Les mécanismes mettent en scène différents personnages durant 12 minutes. Ce n’est pas facile à expliquer mais c’était sympa. Puis nous arrivons à Milazzo que nous visitons avant de nous rendre au cap Milazzo et de le parcourir à pied. En toile de fond les îles éoliennes et le majestueux Stromboli nous permettent d’apprécier la vue et de mesurer à quel point nous sommes chanceux de vivre cette aventure extraordinaire.

Le 8 mars 2014, ça y est le temps s’est mis au beau et c’est tant mieux. Au départ du cap Milazzo, après avoir admiré les îles éoliennes dès le réveil, nous prenons la route qui longe les bords de la mer Tyrrhénienne et nous offre de magnifiques points de vue. Une halte à Tindari et une grimpette jusqu’au sanctuaire s’impose. L’église est superbe (Le guide du routard dit que c’est kitch mais on n’a pas trouvé nous) et la vue imprenable. Nous avions prévu d’atteindre le cap d’Orlando mais nous nous garons quelques kilomètres avant car le lieu nous plait, il y a une plage, un joli parc arboré et des jeux d’enfants.

                                                                                           

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Les pages mises à jour : l’apéro et l’Europe du sud (partie 2). On sait que la Sicile est en Italie mais nous l’avons nommé séparément pour une meilleure lisibilité

Un régal pour les yeux

Le 2 mars 2014, la vie de voyageurs n’est pas toujours aussi rose que cela peut paraitre. Hier soir nous avons dû nous résoudre à dormir sur le parking d’une station service. On n’est pas très fier mais bon c’est comme ça. Par contre du point de vue des découvertes nous sommes aux anges. Aujourd’hui c’est le village d’Alberobello que nous avons visité. Il est classé au patrimoine mondial de l’Unesco car c’est « le seul endroit avec une telle concentration de trulli ». (Le guide du routard, Italie du sud, édition 2013, p. 339). Ce sont des maisons en pierres, en forme de cônes, caractéristiques de la région. On en trouve dans les campagnes et dans les villages. Le village est composé de toutes ces habitations, ça valait vraiment le détour.

Le 3 mars 2014 : une journée super top. Après avoir couru et fait l’école ce matin, nous arrivons à Matera. Encore une ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco car elle se compose de sassi, maisons troglodytes. Au départ nous avons été déçus car nous nous attendions à un décor comme celui de Cappadoce. Puis au fil de la visite, plus de 2 heures à déambuler, nous avons été charmés. La visite d’un sasso meublé, comme il y a une centaine d’année, ainsi que les explications en français nous ont permis de mieux appréhender cette architecture si spécifique. Et puis nous sommes repartis avec un cucŭ en céramique, sifflet en forme de volaille, typique de Matera.

Notre journée s’achève en bord de mer à Metaponto, village balnéaire complètement désert, ce qui nous permet de trouver très aisément une place pour nous garer en front de mer.

Le 4 mars 2014 il a plu une bonne partie de la nuit et de la matinée. Pas si grave pour faire l’école, Antoine en a profité pour étudier notre parcours à venir. Nous n’avons pas de temps à perdre car nous devons être le 27 avril à Barcelone pour récupérer Eloïse (une copine d’Emilie qui va passer quelques jours avec nous) et notre programme italien est assez chargé. Après le repas du midi nous faisons une balade rapide en bord de mer et partons en direction de la Sicile. Nous traversons la Calabre en largeur et passons des bords de la mer ionienne à ceux de la mer Tyrrhénienne. Nous sommes arrêtés à Falerna à environ 150 km de Reggio Calabria.

Le 5 mars 2014 ce matin il fait un temps superbe mais notre matinée sera toujours consacrée à l’école, la lessive et autres nécessités. Puis en route pour Reggio Calabria que nous atteignons vers 17h. La vie en Italie est bien différente de celle de la Grèce, les villes et villages sont complètement morts entre 13h et 16H (nous avons toujours notre décalage d’une heure donc pour nous ça fait 14h – 17h), tandis qu’en Grèce la majorité des sites étaient fermés à 15h. Nous décidons de faire une après-midi de shopping car la « corso Garibaldi » qui ne fait pas loin de 2 km de long et qui est la rue commerçante accueillant une grande majorité des enseignes italiennes et internationales. Quelques achats plus tard nous sommes de retour au camping-car pour déguster des délicieuses pizzas.

                                                                                           

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Benvenuti en Italie

Le 26 février 2014 comme prévu nous avons traversé la mer adriatique et sommes arrivés en Italie en fin de journée. Le bateau à presque 2 heures de retard donc nous dormons sur le port de Brindisi.

Le 27 février 2014 ce matin pas d’école car nous avons des courses à faire et comme nous ne connaissons pas les mœurs italiennes (en tout cas pour nous autres voyageurs camping-caristes) nous préférons nous atteler à ses menues taches pour partir du bon pied. 

Quel bonheur toutes ces pâtes, pizzas, anti-pastis, fromages etc.

Ensuite nous visitons Lecce. Nous sommes enchantés par cette ville : le duomo (cathédrale en italien), les ruelles pleines de charme, la basilique, l’amphithéâtre romain et … les délicieuses glaces. Notre visite se conclue par une rencontre avec Angelo, un breton en vadrouille pour quelques mois. Il est temps de trouver un bivouac pour la nuit et nous nous dirigeons tout naturellement vers les bords de mer. Nous trouvons un peu avant Otrento dans une pinède. On n’a pas la vue sur mer mais nous pourrons en profiter demain, de toute façon il fait nuit.

Le 28 février 2014 notre programme est bien bouclé, aujourd’hui nous visitons Otranto puis allons à Leuca, tout au sud du talon de la botte. Mais en chemin nous découvrons une laverie. Dons halte, pas trop contraignante puisque nous tombons sur des propriétaires très sympas qui nous proposent de ne pas attendre et de se charger, pour nous, de mettre notre linge dans le sèche-linge. Cool, ça nous permet de visiter Otranto sans soucis. Le duomo est magnifique de part la mosaïque, datant du XII^ème  siècle, recouvrant entièrement le sol. La ville, au cœur des remparts du château, est également très agréable à découvrir. Puis nous reprenons la route en corniche mais nous arrêtons avant Leuca car la nuit tombe et nous trouvons un bivouac dans un petit hameau avec une vue sur mer.  

Le 1^ier mars 2014, nous avons parcouru le talon de la botte mais le temps est pluvieux alors nous avons fait une halte à Gallipoli mais avons pas mal roulé aujourd’hui. Nous sommes actuellement  Manduria. En bref nous sommes assez mal habitué car la Grèce nous offrait des bivouacs et du wifi à foison tandis qu’ici c’est un peu plus compliqué. Mais comme nous venons tout juste d’arriver nous avons toute confiance dans nos capacités d’adaptation. Et puis l’Italie est vraiment très jolie, nous prenons beaucoup de plaisir à découvrir les villes.  

PS : toutes les informations un peu culturelles que nous apportons sont issues du « guide du routard ». C’est la première fois depuis le début de l’aventure que nous sommes guidés dans nos escapades, alors pas d’inquiétude nous ne sommes pas devenus super cultivés d’un coup mais juste aidés par notre bouquin de chevet.

PS 2 : réponse au commentaire dans « les préparatifs » de  jjff, envoyez nous un mail car nous n’avons pas votre adresse et répondre dans les commentaires c’est moins bien et suis pas sûre que vous aillez la réponse.

                                                                                           

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